jeudi 19 mars 2009

Scénario de base

Je partirais du contexte actuel écologique et des questions du réchauffement de la planète qui nous sont posées à tous. En effet, j'envisage un scénario qui prévoit que dans une cinquantaine d'années, le niveau de la scène augmenterait et aurait pour conséquence une crue aussi dévastatrice qui a eu lieu à Paris au début du xxe siècle ( "La crue centennale de 1910"); suite à ces catastrophes naturelles et aux craintes de l'engloutissement de Paris, les réponses tout au long du siècle passé n'ont été uniquement que d'ordre très classiques, associant le génie civil, la préservation des champs naturels d’inondation et l’amélioration des systèmes d’alerte et de secours.Les mesures préventives ou d’urgence suite aux inondations dramatiques survenues ces dernières années en plusieurs régions européennes, ont relancé le débat sur le Grand Paris ; et à défaut de possibilités de protection de génie civil, puisque - sur ce point il est difficile d'aller plus loin, des mesures préventives ont été annoncées, (par exemple pour la mise hors d’eau des richesses patrimoniales) . Dans cette même optique, la RATP s’est préparée à l’obturation du métro et de la ligne C du RER, particulièrement exposés.
L'idée serait alors d'imaginer que dans 50 ans, paris serait susceptible d'être victime d'une catastrophe d'une telle ampleur, et donc de transformer les lignes de transport en un squelette viable et sécurisé par lequel l'information, la culture, les échanges circuleraient et s'étendraient tout en estompant les frontières. Les "centres" de Paris seraient en fait les grosses gares (comme celle de massy) qui réuniraient l'ensemble de ces activités en un pôle stratégique produisant eux même leur énergie (grâce à l'usage hydraulique de la Seine ou/et de la Bièvre ou/et de l'agriculture ?).

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