jeudi 23 avril 2009

Entretien avec Hervé Cardinal

J'ai donc obtenu votre contact en passant par la mairie, qui m'a donc renseigné sur le fait que c'est la SIAVB qui est chargée du traitement des innondations dans le 91; ma première question est de savoir si Massy est concerné par une crue, et plus particulièrement la gare rer/tgv de Massy Palaiseau ?


Alors, pour ce qui est des crues, pour la gare de Massy, si jamais il y a une crue liée à un cours d'eau, on est mal barré...La crue de 1910 à eu quelques impacts sur la Bièvre, le réseau Bièvre, mais de l'endroit où l'on est et à l'altitude à laquelle on est, il n'y eu aucun impact direct de la crue de la Seine par rapport à la Bièvre.
Par contre, si Paris a eu sa crue dite centenale en 1910, la Bièvre elle, a connu sa crue centenale en 1982. C'est à partir de là que le SIAVB ( le Syndicat Intercommunal pour l'Assainissement de la Vallée de la Bièvre) a été crée pour lutter contre les crues de la Bièvre enf aisant des détections contre les innondations; grâce notemment à la création de bassins,télégérés, automatisés.On est en train de faire la même chose sur les affluents pour tenter d'affiner et de régulariser lex lieux.
J'ai un petit plan détaillant les zones innondables le long de la Bièvre.
(cf : plan)

Les éléments rouges correspondent aux bâtiments innondés sur Massy, en jaune, les zones de crue, avec la Bièvre et ses affluents.






Alors, vous m'avez parlé des affluents de la Bièvre justement en me citant notemment la rue des graviers, la rue des..


Oui..en fait il ya UNE rue, et UN RU..ici il est question ici d'un ru, qui signifie petit ruisseau; il existe effectivement une rue des Graviers non loin, mais dans ce qui nous interesse, il s'agit du ru des graviers, et du ru des gains.





Ok..Donc maitnenant, vous pourriez donc me rappeler et m'expliquer comment la SIAVB lutte principaux contre les crues dans le secteur de Massy?

Alors, nous la SIAVB, on a nos propres bassins; et pour éviter les arrivées brutales en rivière, sur les cours d'eau, on demande sur chaque urbanisation une régulation de l'eau de la parcelle sur laquelle se fait la construction. C'est pour ça que sur Massy, dans la zone vilmorin, et sa création de nouveaux bâtiments, il y a par exemple un bassin pour la zone d'aménagement qui permet en fait de réguler l'eau pour éviter qu'elle arrive trop brutalement sur la rivière. Pour chaque construction nouvelle, la SIAVB demande qu'une régulation soit faite pour éviter d'innonder et les rues, et les rus.




Et en ce qui concerne le système de télégestion ?


La télégestion est le moyen qui permet d'optimiser le système, et qui n'a été mis en place que sur les gros bassins de la Bièvre; en effet sur les petis bassins particuliers, ce n'est pas nécessaire. Ce système de télégestion représente 200 points de contrôle et de mesure. Par contre nous n'avons aucun contrôle sur le ru des graviers; chaque bassin a droit à tous ses capteurs, qui mesurent les quantités d'eau qui arrivent, les vitesses de remplissage, les mesures de niveau, le temps de pomptage d'ouverture de la vanne, les débits de fuite, les positions de vannes; et quand il y à un problème, chaque bassin se parle les uns les autres. Si le bassin A est en difficulté, il va demander au bassin B, s'il peut lui transférer plus d'eau pour essayer de regagner un peu en capacité ou alors s'il peut en recevoir moins, pour qu'il supporte plus longtemps un évènement de type grue assez lourd. Ils vont donc se régler ensemble pour réguler les débits de la rivière.



Pour les besoins de mon projet et de mon scnéario, je me projette en 2060; donc est ce que les moyens techniques utilisés aujourd'hui existaient déjà en 1982 lors de la crue centennale qui a touché la Bièvre?


Non, en 82, on n'avait rien de tou ça. C'est justement à partir de 82, après cette inondation que l'on s'est posé la question et que l'on s'est dit qu'il fallait désormais pouvoir être capable de gérer ce genre de crise. On a donc mis en place les bassins uniquement, qui fonctiionnait avec une ouverture de vanne manuelle. C'est à dire qu'en cas de crise, on décidait d'ouvrir la vanne de telle bassin, puis après selon l'intuition, on se disait " peut être que je vais aller à Massy pour ouvrir la vanne également, puis peut être que je vais me rendre sur un autre bassin pour en refermer une autre.. si il y a une crue très rapide , prendre la voiture pour faire 10 km, c'est pas très pratique. Par exemple, lors de la crue de 2008, l'eau est montée en 20 minutes à 19,8 m3; donc s'il faut aller à Massy en moins de 20 minutes pour gérer le bassin manuellement, ce n'est pas possible. Mettre de plus en plus de bassins, ce n'est pas possible parce que dans la vallée, l'eau est quand même limitée; et puis on ne va pas rentrer dans une politique de faire une succession de bassins. L'optimisation est donc la télégestion; un système de contrôle qui permet juste en cliquant sur un bouton de fauire réagir les bassins entre eux alors qu'on est à un seul endroit. (Puis il me montre un programme d'enregistrement de pluviomètres répartis dans la vallée ) Regardez là par exemple, on voit en temps réel le pluviomètre, grâce à des courbes le pluviomètre d'un endroit à l'instant T. Par exemple en 82, sans ce systmèe d'enregistrement de la pluviométrie, on ne pouvait pas prévoir à Massy ce qu'il allait tomber, et donc prendre les précautions adéquates. Donc maitnenant l'ordinateur fait le nécessaire pour fermer les vannes afin déviter la crue sur les bords de la rivière ou de ses affluents. Aujourd'hui, on ne peut pas dire qu'on agit sur les collecteurs communaux, d'où justement la demande de régulation dans les projets d'urbanisme afin d'éviter que ces collecteurs ( de la rue notemment ) soient d'emblée saturés et débordent 9a évite que la rivière elle même déborde; en gros ou essaye de stopper le flux, là où il tombe. Quand il tombe dans un champs, son temps de transfert vers la rivière est assez court, quand il tombe sur une parcelle qui est goudronnée, la vitesse de ruissellement est très rapide.





Donc justement, pour continuer ma question, est ce que aujourd'hui vous êtes confrontés à des difficultés techniques dans votre exercice, et comment imaginez vous les différents systèmes de régulation ou autres en 2060?



Ca évolue, ça va forcément évoluer...dans 60 ans on pourra vraiment parler de luxe. Avant, on savait qu'il pleut il pleut il pleut, ça s'arrête là s'arrête ici, ça s'arrête la.. maitenant on a le radar de trappes qui permet entre autre de prévoir en permanence les arrivées de précipitations.











Grâce à ça, on peut notemment commander aux ordinateurs dene pas remplir au delà de tant de pourcentages un bassin par exemple en prévisions du nombre nécessaire recquis pour le lendemain suite aux prévisions indiquées par le radar. On voit les orages arriver depuis Le Havre, Amiens, Reims, Lorient, Le mans. Par exemple, là ( il me montre l'écran de contrôle), on a deux heures devant nous pour pouvoir réagir en cas de problème, on sait ce qui se passe en temps réel et surtout d'où ça vient et comment, pour savoir où réagir efficacement. Ca donne une répartition spatiale qui permet d'anticiper. Dans 60 ans par exemple, lorsqu'il y aura moins de verdure et que tout sera urbanisé, ce type de système sera très utile dans le cadre d'évacuation des infrastructures.


Justement, puisque l'on parle de verdure, qu'en est -il au niveau de la terre; de la géologie de Massy, car j'ai lu quelque part qu'elle était composée d'argile...?


Ici, (on est dans le pâté); tu parles de l'infiltration c'est ça ? Tu mets de l'eau dans un verre, c'est aussi perméable..une digue a été crée le long de la Bièvre qui a pour rôle d'être bien étanche. On l'appelle souvent la " Baie d'argile" C'est une terre idéale pour faire des ouvrages étanches. Si certains disent " bah..on peut infiltrer l'eau etc..", j'aimerais bien qu'ils m'expliquent comment ils font, ça m'interesse, on sera prix Nobel. Si dans de l'argile on arrive à infiltrer de l'eau...ce jour là, ça m'interesse.



Au niveau de la topographie, est ce que les différentes altitudes et les pentes ont une influence directe sur les vitesse de ruissellement ?


Oui et non car la région est quand même assez boisée, donc ça ralentit fortement; donc ça ruisselle néanmoins rapidement car on est en pente et très encaissé, mais ça ruisselle encore plus vite lorsque l'on est en pente, très encaissé et urbanisé. Don la topographie joue un rôle, mais elle n'est pas le seul facteur expliquant le ruissellement. On est en régime torrentiel dans la Bièvre, enfin ce n'est pas non plus un torrent de montagne, mais on considère qu'on est en régime torrentiel quand on a à 4 à 5 % de pente; sur certaines zones de la rivière c'est le cas ce qui donne un temps de transfert très rapide. Quand on est en crue,sur Massy, le temps de transfert c'est 6h depuis l'amont d ela vallée; c'est court, même très court. par exemple plus loin, ils ont 48h pour prévenir l'aval. Nous on a pas 48h. ( cf voir graphique et vitesse de la montée des eaux).



Donc pour tenter de revenir sur le point central, au final la gare, j'ai vu que depuis la crue de 1910,que le défi était dans l'obturation des lignes de transports, donc en fait aujourd'hui, si la gare était victime d'une innondation par ruissellement, quels seraient les moyens de lutte contre la crise aujourd'hui?


Sur la zone de la gare, c'est quand même assez plat, au niveau du Rer B, C et au niveau du pôle multimodal qu'ils sont en train de réaliser, ça reste assez plat. Il faudrait vraiment un sacré ruissellement ...

Par contre, c'est la place Sémard juste à côté en 2008 qui a été innondée, parce que les collecteurs de la rue n'arrivaient pas à contenir toute l'eau. Et justement, vu que l'on est pas en zone iondable par un cours d'eau directement, il y a rarement des prescriptions qui sont données. Déjà quand l'on se trouve dans une zone inondable par un cours d'eau, c'est l'Etat, en la personne de la préfecture qui fournit le PPRI (Les Plans de Prévention des Risques Inondation ); nous en tant que collectivité locale on peut donner notre avis, on est entendu, car on est compétent, mais sur une zone ou il y a du ruissellement et pas d'inondations connues graves, personne ne prendrait en compte notre avis. La seule réèlle peur est quand même la montée de la nappe; il faut faire odnc un sous sol bien étanche. ( Il me décrit une crue millénaire qu'il qualifie d'apocalypse, me décrivant justement la montée simultanée des nappes)
Bon la c'est vraiment l'apocalypse que je vous décris; dès fois les gens nous demandent, "mais si il nous tombe une crue millénaire qui arrive, qu'est ce que vous faite? ", ben je m'en vais; les gens demandent toujours " et si et si et si..' mais aujourd'hui on a nos systèmes de télégestion, nos règlementations urbanistiques, les bassins se parlent entre eux... " et si il y a une coupure", c'est pas grave, les bassins ont une recharge qui leur permet une autonomie pendant 48h; " et si la crue dure plus de 48h?", si la crue dure 48h, les bassins auront déjà débordé depuis longtemps et moi je serais déjà en haut de la montagne à attendre que ça s'arrête.

C'est vrai, mais néanmois, si moi je suis arrivé à m'interesser aux grandes crues, c'est aussi en imaginant que dans 50 ans peut être, à cause du changement climatiques, les prochaines grandes crues seront encore plus dévastatrices que celle auxquelles la région parisienne a été confrontée jusqu'à présent..

Le fait est que tout le monde est focalisé sur les cours d'eau et sur les crues des cours d'eau, mais faudra prendre en compte les crues dues aux ruissellements des voiries. Car là aujourd'hui, tous les derniers débordements qu'on a eu, ce n'est pas la rivière. C'était dans les voiries, dans les chaussées à cause notemment des dimensionnement de capacités des collecteurs. Par exemple, la crue de 1910 c'est une crue centenale; c'est en gros proportionnel à la quantité d'eau qui tombe sur un temps donné. 100 ans, 50 ans, 20 ans, 10 ans, 5 ans, puis après il y a les crues retour un mois, deux mois, trois mois... Nous à la SIAVB, la rivière on la protège pour un retour 20 ans; la capacité des bassins est donc définie en fonction de ce type de crue et grâce à la télégestion, la rivière ne déborde pas. Bien sûr s'il n'y a pas de problème technique ou un arbre qui tombe au mauvais moment au mauvais endroit, c'est toujours possible...seuelement, les architectes, pour des raisons de coûts dimensionnent les voiries, les capacités d'avaloir dans les villas et les villes, retour 10 ans. Donc c'est mathématique. C'est la cause de débordement des voiries.


Ca veut donc dire que je suis en plein dans mon sujet par rapport à la gare en fait..


Oui voila, c'est à dire qu'au niveau de la gare on ne parlera pas à proprement parler d'une crue, mais de débordement des réseaux, et incapacité des réseaux à absorber la pluie qui tombe. Là où est la gare, ce ne sera pas une crue liée au débordement de la Bièvre ou même de ses affluents qui sont maitenant des tuyaux hein..ce ne sont plus que des tuyaux, que des tuyaus, il y a quelques bassins qui apparaissent sinon ce ne sont que des tuyaux. Pour la gare, on aura une innondation de ruissellement : du fait de la quantité d'eau tombée et de la capacité qu'elle a à l'absorber,
et à une arrivée brutale du fait du nombre élevé des zones goudronnées qui favorisent le ruissellement, ça va très vite.

D"accord..en fait j'aurais une dernière question, vous avez parlé plûtot d'échanges avec la préfecture, donc de l'Etat, quels sont les acteurs avec qui vous travaillez et quels seraient les acteurs avec qui vous seriez éventuellement en conflit dans le cadre de votre exercice?

Nous ne sommes en conflit avec personne; nous sommes sommes une collectivité locale et avons la chance d'être écoutés et pris en compte, car nous sommes compétents. Par contre il existe un point de désaccord avec l'Etat. En effet, ils estiment que nos bassins ne sont pas de leur ressort et ne veulent pas en entendre parler; suaf qu'aujourd'hui toutes leurs installations sont de retour 10 ans, tandis que nos bassins ont une capacité retour 20 ans, et que le jour où il y aura encore une grande crue de type 20 ans, l'Etat sera bien embêté et sera bien obligé de faire appel à nous.

jeudi 16 avril 2009

Entretien téléphonique avec le président de la SIAVB en attendant le rendez-vous du lundi 20 Avril

Hervé Cardinal , président de la SIAVB

J'ai donc réussi à discuter avec M. Hervé Cardinal pendant environ une dizaine de minutes ; Nous avons convincu d'un rendez vous le lundi 20 Avril au matin afin que je lui expose plus précisément les axes de mon projet afin qu'on ait une discussion plus détaillée.

Il y a notemment 3 grandes questions princpales que j'ai tenu à lui poser :

- Les moyens techniques de lutte contre les crues de la Bièvre aujourd'hui?

Ils disposent de trois bassins de retenue supplémentaires pour une capacité de 86 000 m3 soit une augmentation de 30% des volumes stockés : Le bassin des Damoiseaux et le bassin des Bas Près sur la Bièvre Principale et le bassin des Sablons sur le ru de Vauhallan;

D’un système de télégestion et de régulation hydraulique automatisé

-Est ce que Massy est concernée? (et plus particulièrement la gare?)

.OUI , Massy est directement concernée par les versants de la Bièvre ( la rue des Graviers, Rue de la Glaise, Parc Georges Brassens,rue du Hammeau de Vilaine) et la question d'innondations de la Bièvre à Massy fait vraiment partie des missions de la SIAVB.

.NON, la gare n'est pas directement innondable par le fleuve, mais par ruissellement urbain (Les inondations par ruissellement se produisent lors de pluies exceptionnelles, d’orages violents, quand la capacité d’infiltration ou d’évacuation des sols ou des réseaux de drainage est insuffisante. Ce défaut d’absorption a pour origine deux causes principales, qui peuvent d’ailleurs se combiner)


3- Dans 50 ans, quelles pourraient être les moyens techniques mis en place par la SIAVB ? Et croit -elle possible de jouer un rôle dans la question d'urbanisme en corrélation avec la RATP à laquelle je veux répondre pour la gare de Massy; à savoir investir l'infrastructure, et réussir à exploiter l'eau en cas de crue?

Il n'a pas eu trop le temps de répondre, me garantissant qu'on abordera ces points lors de notre entrevue. Par contre, il a pu me dire que la gare a été directement concernée par ce type de problématique en Août dernier, avec l'innondation de la place Sémard. Il m'enverra par la même occasion voir un intervenant direct durant cette crise qui fait parti du groupe "Seine Massy" qui pourra plus me renseigner.

A la conquête de la Bièvre

J'ai d'abord essayé de contacter VEOLIA EAU Compagnie Générale des Eaux dans la vallée de la Bièvre. Faute d'avoir pu les joindre, j'ai lu ce document qui parle des moyens techniques mis en place en ce moment pour lutter contre une crue du fleuve. Il est ici question de systèmes de stockage et d'évacuation de l'eau. Je trouve ça interessant car c'est le peut être le genre de système d'autorégulation que je pourrais utiliser pour exploiter l'eau et non seulement la combattre.
Puis j'ai appelé la mairie de Massy, j'ai discuté avec Mme Blanquet, puis avec M. Calmet du département technique. Je leur ai expliqué rapidement l'axe de mon travail et ils m'ont redirigé vers le Syndicat Intercommunal pour l'Assainissement de la Vallée de la Bièvre (SIAVB) qui est un syndicat mixte créé par un arrêté du Préfet de Seine et Oise le 27/12/1945.

MISSIONS :
Entretenir la rivière et ses affluents, étudier, réaliser et faire des aménagements.
Collecter les eaux usées des collectivités adhérentes et les diriger vers la station d'épuration de Valenton puis vers celle du SIAVB si la construction de celle-ci est validée par le Conseil Syndical.
Préserver et mettre en valeur la Bièvre et ses affluents, leurs cours et leurs abords sur le plan écologique et paysager.
Lutter contre les inondations
Instruire les Permis de construire au titre de l'hydraulique et de l'assainissement.

Le Louvre ira bien à Abu Dhabi


Bon..pour être honnête, je me suis laissé au fur et à mesure de l'avancement de la semaine et de son déroulement, convaincre par la discussion de la semaine dernière ( avec Valérie Chatelêt) émettant quelques réticances quant à la pertinence d'inclure le "Louvre" même dans mon intervention.

Premièrement, je n'ai pas eu l'impression à la suite de ma démarche vis à vis d'eux qu'ils prenaient réèllement position quant au débat sur le Grand Paris;
Puis je suis tombé sur ce court article qui parle donc du Louvre qui exporte ses frontières jusqu'à Abu Dhabi. C'est leur choix et leur politique, que je respecterais, mais je dirais que je n'adèhre pas vraiment et que mon enthousiasme à l'idée de traiter d'un grand Paris via l'externalisation du Louvre à Massy Palaiseau s'en est quelque peu vu affecté. Je vais donc me reconcentrer sur l'aspect des crues.

jeudi 9 avril 2009

éléments de programme



Le Louvre en quelques chiffres:
- 180000 m2, dont 67000m2 de salles d'expositions.
Ces salles d'expositions présentent 35000 oeuvres sur les 422000 pièces possédées par le Musée et réparties selon 8
départements : Antiquités égyptiennes, orientales, grecques étrusques et romaines, art de l'Islam, peintures, objets d'arts, sculptures et arts graphiques.
8.3 millions de visiteurs en 2006, dont 70% venant de l'étranger.
Le Musée a un projet actuel auquel je voudrais donc m'associer dans le cadre de cet exercice de pérenniser les collections via un projet d'externalisation des oeuvres dans une réserve externe dotée de moyens d'études, de restauration, de conservation préventive et de formation aux métiers culturels.
En cas de crise semblable à celle de 1910, un certains nombre d'espaces est concerné par les inondations : 8000 m2 de réserve, et 4000 m2 de salle d'exposition.
Je voudrais donc partir de ces chiffres et de ces éléments en gras comme point de départ pour le programme que je vais mettre en place pour mon intervention sur Massy.
Le fait que Massy soit jouxté par le TGV, et l'aéroport non loin, pourrait encourager et multiplier les possibilités de visiteurs du Musée, et apporterait une nouvelle dynamique à la région.

Acteur(s)

Mon acteur et intervenant principal est le Musée du Louvre, et le deuxième est la Ratp.
En effet, ayant étudié les problèmes posés par la grande crue de 1910, j'ai identifié deux questions notoires :

1.1. Comment gérer la crise au niveau des transports en commun, (métro et Rer entre autres)?Le site étant une gare, la question reste encore d'actualité plus que jamais.

2. Comment gérer la sauvegarde des oeuvres et du patrimoine Parisien ?

Le lien en fait avec le Louvre est que part rapport au débat du Grand Paris, je me demandais si à cause ou grace à ce risque de crue, Paris ne pourrait pas étendre ses frontières via le transport, mais aussi via la culture dont le Louvre en est le représentant le plus parlant; et pourquoi ne pas imaginer Massy comme une annexe du Louvre ou d'autres musées (par exemple) en réponse des risques d'innondations des sous-sols. Massy deviendrait alors un vrai pôle de réseaux et de culture à part entière. Je voudrais déplacer l'attractivité de Paris.

Pour ce faire, j'ai pris contact avec le bureau de Monsieur Jean-Raôul Enfru délégué à la Sécurité-Sureté et du Contrôle de gestion du Musée du Louvre ; j'ai eu une conversation téléphonique avec un monsieur, et nous avons parlé des mesures de sécurité mises en place aujourd'hui pour la vonservation des oeuvres. J'ai retenu de la conversation que la politique de sécurité est régie par 3 axes:
.Retarder et empêcher l'envahissement par l'eau
.Sauvegarder les oeuvres ( Transfert en amont de celles-ci grâce à l'évacuation des sous-sols.)
.Préserver les équipements

Maintenant j'espère les rencontrer très bientôt pour parler et préciser des orientations et directions que pourrait prendre le programme que je voudrais appliquer.

Le deuxième acteur est donc la Ratp; j'ai contacté la médiathèque de la Ratp, via une de ses employées avec qui j'ai eu une conversation téléphonique; nous avons notemment parlé de la crise de 1910 et de ses effets; c'était interessant, mais le rôle de la médiathèque de la RATP est surtout de l'ordre d'archivage; donc nous avons abordé des points que j'ai déjà moi même abordé d emon côté, mais il est vrai que pour ce qui est des moyens de préventions d'aujourd'hui et de demain (surtout?), elle ne pouvait pas beaucoup me renseigner. Je suis donc encore à la recherche d'un expert du département sécurité à la RATP, car j'avoue pour l'instant les standards m'envoient vers la médiathèques qui eux font la même chose en sens inverse.

Bref, ma première ambition dès l'amorce de ce projet était d'étendre les frontières de la ville jusque dans sa périphérie. Je suis convaincu que cela passe par les transports :
-au niveau de la carte des transports ( en supprimant ce système de cartes à zones)
-En y établissant de nouveaux pôles de rencontres, de cultures, d'échanges etc..

L'idée serait alors peut être d'imaginer un partenariat entre la Ratp, et le Louvre qui garantirait la propagation du patrimoine parisien, une dynamique nouvelle avec de nouvelles populations.
La première intuition était de rendre habitable l'infrastructure et surtout sécurisée quant aux crues, mais pas forcément l'équipée comme la station St germain des prés acuelle forcément.